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Au fil des jours...
14 janvier 2008

Gad... réponse aux commentaires déposés...

Ma lettre ouverte à Gad Elmaleh a généré deux réponses auxquelles je n'avais pas encore pris le temps de répondre ;-)... Voici ce qu'elles m'inspirent :

Bonjour Humour,

Et tout d'abord, merci de me faire l'amitié de déposer un petit mot sur ce blog, et mes meilleurs voeux pour l'année qui débute !

Vous écrivez : "Et puis donner une giffle à son enfant ou une tape sur les fesses après une grosse betise, est-ce les maltraiter ?"

... C'est justement contre ça que je me révolte ! Oui, frapper quelqu'un, fût-il un enfant, est une maltraitance !!! Ou bien faites-vous partie de ces gens qui pensent que pour les femmes, les personnes agées ou tout autre personne en état de faiblesse par rapport au "frappeur" qui se font frapper, ce n'est pas de la maltraitance ??? Je ne peux pas le croire... Alors, de grâce, osons appeler un chat, un chat !!! ... et donc, une giffle, une maltraitance...


Vous écrivez encore : "Personnellement, j'en ai eu des gifles et des tapes sur les fesses et croyais moi j'ai survécue et ça ne m'a pas empêché de mener une enfance heureuse."

... Vous avez survécu : heureusement (certains ne survivent pas, savez-vous ?). Vos souvenirs d'enfance sont heureux, c'est tant mieux ! Néanmoins, iriez-vous jusqu'à affirmer que vous débordiez d'amour et de confiance pour vos parents lorsqu'ils vous frappaient ? Si vous répondez oui,.... je ne vous croirais pas ;-)... Car ce déni de la réalité a été clairement décrit par une psychologue qui s'appelle Alice Miller dont la lecture est salutaire pour se remettre les idées à l'endroit en la matière...

Vous écrivez enfin : "Puisque vous parlez d'education, la réelle question qui s'impose est celle du laxisme et de l'enfant roi, à qui on a rien droit de dire, de faire, et surtout pas d'imposer."

Cette question et la précédente (celle de la maltraitance) n'ont rien à voir entre elles !!! Cet amalgame est tout de même incroyable :-o... Ce qui est incroyable, c'est la proportion qu'il prend dès que l'on parle de ce sujet "frapper un enfant, c'est le maltraiter !"... A croire que l'humanité ne peut se construire que sur les coups et la terreur des enfants que l'on frappe !!!?!

Ne pouvez-vous vraiment pas imaginer que l'on puisse ne pas être "laxiste", montrer où sont les limites d'une vie harmonieuse en société, ne pas tout accepter et tout donner à ses enfants sans les frapper, voire sans les punir ??? Mon expérience est tout autre !!! Je ne me sens jamais plus respectée et respectable que lorsque je maîtrise mes pulsions violentes et que j'utilise les mots les plus justes et les moins humiliants possible pour faire avancer mes enfants sur le chemin du respect... La base de tout cela est que le respect ne peut s'apprendre que dans une relation de réciprocité... et cette réciprocité me semble impossible à établir si l'on s'autorise sans complexe à taper ses enfants.

Voilà ce que m'a inspiré votre commentaire riche ;-)...

Cordialement,

Ralimaro"

Pour répondre à Humour et Adelwin sur le droit de l'humoriste à faire de l'humour avec ce que bon lui semble, il ne me semble pas l'avoir nié, si ?! Bigard fait de l'humour avec plein de choses qui ne me font pas rire, je n'ai jamais pensé pour autant qu'il fallait l'interdire de citer !

Mon propos n'était que de dire qu'on ne pouvait pas faire d'humour avec les baffes que l'on distribue à nos enfants, mais simplement de pointer le danger et la facilité qu'il y a à tomber dans ce registre pour un artiste, humoriste, que j'apprécie... Un peu comme on dit à un ami "Là, fais gaffe ! Tu déconnes !"... Voilà ;-)..

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Commentaires
M
ma réponse à ces commentaires aurait été du même acabit... Ca t'étonne ?? ;)<br /> Cette confusion quasi systématique de non violence et laxisme me sidère toujours autant!<br /> Même si je ne m'y habitue pas, j'essaye d'avoir encore la patience d'expliquer que non, etc. <br /> Ce qui est formidable, c'est de croiser des adultes qui ont été élevés sans violences physiques ou verbales, ça encourage vraiment fort dans les moments de doutes qui viennent parfois...
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